L’ONU invite l’Afrique à tirer parti des blocs commerciaux pour lutter contre les changements climatiques

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Le coordinateur du programme de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification en Afrique orientale et australe, Kwame Awere-Gyekye a déclaré mercredi à Xinhua que la plupart des nations du continent manquaient de capacités ou de compétences de négociation pour surmonter les défis environnementaux.

« Étant donné la similitude de leurs défis socioéconomiques, l'Afrique devrait tirer parti des CER pour renforcer les efforts d'atténuation et d'adaptation face aux changements climatiques », a déclaré M. Awere-Gyeke en marge de l'atelier Afrique subrégionale visant à renforcer la capacité des pays pour améliorer les financements et les investissements pour l'adaptation aux changements climatiques.

Cette conférence a réuni plus de 100 experts environnementaux d'Afrique pour discuter des moyens d'augmenter leur capacité à mobiliser des fonds pour combattre les changements climatiques.

Les CER peuvent fournir une approche stratégique qui permettra aux nations de fournir les conditions requises par les donateurs avant d'accorder à un pays en développement l'accès aux financements contre les changements climatiques, a-t-il ajouté.

« Les blocs économiques doivent inclure l'adaptation aux changements climatiques dans leur programme d'intégration », a-t- il dit.

Le coordinateur a indiqué que l'UNCCD avait déjà signé des accords de coopération officiels avec la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), et l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).

« Toutefois, nous n'avons pas encore conclu d'accord officiel avec la Communauté de l'Afrique de l'Est pour la lutte contre les changements climatiques », a-t-il dit.

M. Awere-Gyeke a noté que les traités internationaux exigeaient que tous les gouvernements nationaux développent des stratégies nationales pour lutter contre les changements climatiques, mais qu'ils pouvaient également collaborer avec d'autres pays pour mettre en place des systèmes économiques respectueux de l'environnement.

Plus de 20 pays africains frontaliers du désert du Sahara ont uni leurs forces pour obtenir des financements pour la mise en place de pratiques de gestion durable de leurs territoires. « Lorsque les pays s'unissent, leurs chances de répondre aux exigences des financements est plus grande », a-t-il dit.