L’UNOCA et la CEEAC envisagent notamment de travailler ensemble dans des champs clés tels que la gouvernance politique, l’intégration humaine, la communication, la formation, les processus électoraux, les opérations humanitaires et de soutien à la paix, la gouvernance sécuritaire. L’UNOCA et la CEEAC prévoient de mettre en place un plan d’actions pour mieux organiser leur collaboration dans ces domaines prioritaires, précise l’UNOCA dans un communiqué de presse.
L’UNOCA a été créé à la demande des dirigeants des pays membres de la CEEAC. Ils souhaitaient avoir un partenaire sur le terrain qui puisse faciliter la coordination entre la CEEAC, le système des Nations Unies et les autres organisations régionales.
Dans la lettre adressée au président du Conseil de sécurité de l’ONU le 11 décembre 2009 pour soutenir ce projet, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, explique que les chefs d’Etat concernés avaient également « fait valoir que cette présence aiderait à définir et à mettre en oeuvre une approche globale et intégrée des défis relatifs à la paix, à la sécurité et au développement en Afrique centrale ».
« Nous ne ménagerons aucun effort pour renforcer les capacités de la CEEAC et l’accompagner dans ses efforts en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix et de la sécurité. Le développement durable et l’intégration sous-régionale de l’Afrique centrale en dépendent », a commenté Abou Moussa. Il s’est réjoui de la signature du document encadrant la coopération entre l’UNOCA et la CEEAC, expliquant que cette « action majeure concrétise les bonnes relations de travail » entre les deux institutions.
La cérémonie de signature de ce document a eu lieu au siège de la CEEAC à Libreville. Elle a été suivie d’une réunion tripartite entre le secrétaire général de la CEEAC, le chef de l’UNOCA et la secrétaire exécutive adjointe de la Commission du Golfe de Guinée (CGG), Florentina Adenike Ukonga. Cette rencontre a permis poser les bases d’une collaboration étroite dans la recherche des solutions aux questions d’intérêt commun, et en particulier celles relatives à la lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée.