Libye : Violence en hausse, soutien demandé

Afriquinfos Editeur
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M. Mitri a pris pour exemple l'invasion du 2 mars à Tripoli du bâtiment du Parlement libyen, le Congrès national général, par des manifestants réclamant sa dissolution. Il a également cité "la campagne sans relâche d'assassinats ciblés, d'attentats à la bombe et d'explosions à Benghazi", indiquant que "l'assassinat à Benghazi le 24 février de sept Egyptiens, tous chrétiens, est une triste illustration de la dangereuse anarchie qui règne".

     Considérant des journalistes enlevés et des chaînes de télévision à Tripoli et Benghazi vandalisées, le Représentant spécial a signalé une "augmentation alarmante des attaques contre des journalistes et des médias".

     "Le renforcement de la capacité de l'Etat à assumer ses responsabilités sécuritaires continue d'être entravée par l'absence d'un accord politique sur la reconstruction d'une armée nationale, l'intégration des combattants révolutionnaires et la collecte d'armes", a déclaré M. Mitri.

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     Au cours des derniers mois, "d'intenses efforts pour résoudre les différends et négocier un accord sur la gestion de la période de transition, notamment l'avenir du Congrès national général et du gouvernement, n'ont pas réussi à mettre fin aux divisions qui ont paralysé le processus politique", a-t-il ajouté. "Des différends considérables subsistent concernant l'organisation d'élections parlementaires et présidentielles, et l'étendue des pouvoirs à accorder au futur Président".

     Le Représentant spécial a souligné le rôle de la Mission de l'ONU en Libye pour encourager les différentes parties concernées à conclure un accord sur les principales priorités nationales et la gestion de la transition.

     Selon M. Mitri, un soutien international bien coordonné pour la Libye est crucial et ce soutien peut être efficace s'il y a une volonté politique de la part des dirigeants de la Libye à résoudre, grâce au dialogue, les principaux problèmes du pays.