Lilongwe (© Afriquinfos 2017)- La police du Malawi a émis un mandat d’arrêt contre Joyce Banda, l’ancienne présidente du pays.
Cette décision intervient dans le cadre de son implication supposée dans le scandale «Cashgate». Cette affaire, ainsi baptisée par les médias locaux, concerne un paiement par les pouvoirs publics de 33 millions de $ pour des biens et services qui n’ont jamais été livrés.
«Les preuves collectées permettent un niveau raisonnable de suspicion quant à l’implication de l’ancienne présidente dans cette affaire.» a affirmé le porte-parole de la police du pays dans un e-mail envoyé à Bloomberg.
Dans le camp de l’ancienne chef de l’Etat, on affirme que cette dernière est victime d’une chasse aux sorcières. «Elle n’est pas impliqué dans cette affaire et ce mandat est le dernier acte d’une chasse aux sorcières menée par le gouvernement actuel.» déclare de son côté Andekuche Chanthunya porte-parole de l’ex-dirigeante à la Zodiak Broadcasting station.
Le premier inculpé dans cette affaire, Oswald Lupeto, a indiqué que Joyce Banda en était le cerveau, rappelle Bloomberg qui souligne que le scandale avait entraîné la suspension de l’aide internationale au Malawi. Après sa défaite en 2014 face à l’actuel président Peter Mutharika, Joyce Banda a quitté le pays.
V.A
