L’avenir de l’enseignement supérieur au Burkina en débats à Ouagadougou

Afriquinfos Editeur
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Organisé par le ministère des Enseignements secondaire et supérieur, ces assises qui regroupent 450 délégués issus du monde éducatif et de la société civile autour de la problématique de la vie des universités burkinabés.

Pendant trois jours, les participants à ces assises vont échanger, entre autres, sur la gouvernance universitaire, les infrastructures et les équipements, et la qualité des offres de formation.

Ils vont également discuter sur le développement et la valorisation de la recherche, les finances, la contextualisation de la mise en uvre du système Licence-Master-Doctorat (LMD).

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Dans son discours, le parrain de ces états généraux, Tiémoko Marc Garango, également premier médiateur du Burkina a fait remarquer que la richesse d'une nation repose sur ces ressources humaines, socle du début et de la finalité de toute oeuvre humaine.

Pour M. Garango, il s'agit de ressources humaines de qualité qui se façonnent au sein de la cellule familiale, dans la société et par les structures éducatives, particulièrement l'enseignement supérieur dont le fonctionnement laisse aujourd'hui à désirer.

En effet, le taux de scolarisation durant les deux dernières décennies a connu un accroissemnt considérable. En exemple, le nombre d'étudiants à l'Université de Ouagadougou est passée de 9. 000 étudiants dans les années 1990 à plus de 40.000 en 2013.

Une offre dont le rythme de la progression, a expliqué le Premier ministre, n'a pas suivi celui de la demande, débouchant sur un nombre des étudiants dépassant la capacité des infrastructures d'accueil, de recherche, d'hébergement, de restauration, de transport malgré les efforts du gouvernement.

Selon M. Tiao, l'ambition de son gouvernement est de faire en sorte qu'il y ait moins d'échec scolaire. « C'est la réussite du plus grand nombre d'étudiants qui est la règle, l'échec devrait être l'exception », a-t-il dit.