« Nous trouvons que la République du Congo, surtout le président peut jouer un rôle important dans la recherche des solutions pour la stabilité et la paix durable dans la région des Grands Lacs. Nous espérons travailler bien ensemble sur ce plan», a-t-elle déclaré, après avoir présenté ses lettres de créance au chef de l'Etat congolais Denis Sassou N'guesso.
L'un des pays membres de la Commission des forêts d'Afrique centrale (COMIFAC), le Congo coopère déjà avec la Grande Bretagne dans le domaine forestier à travers les forêts du Bassin du Congo, deuxième poumon vert planétaire après l'Amazonie en Amérique latine.
« Je pense qu'il y a de bonnes possibilités d'approfondir nos relations économiques», a fait savoir Mme Corner, ajoutant que « Nous avons de bonnes relations par exemple sur la forêt du Bassin du Congo. Nous travaillons ensemble avec la Norvège pour protéger cette forêt qui est unique, qui est aussi quelque chose de très important pour la biodiversité mais aussi pour le changement climatique ».
La forêt congolaise représente 10% des forêts du Bassin du Congo regroupant près d'une dizaine de pays d'Afrique centrale. L' Angleterre et la Norvège font partie des premiers pays au monde à alimenter le fonds des forêts du Bassin du Congo logé à la Banque africaine de développement (BAD).
La diplomate britannique a en outre signifié que les opérateurs économiques anglais s'intéressaient au Congo. « Il faudrait savoir les opportunités qui se présentent. Je sais par exemple qu'il y a pas mal de Britanniques travaillant dans le secteur pétrolier à Pointe-Noire », a-t-elle renchéri.
