"Ce n'est que de cette manière qu'ils puissent résoudre les problèmes", a déclaré M. Chissano aux journalistes à Maputo, ajoutant que compte tenu de la demande de la Renamo pour la présence des observateurs locaux et internationaux lors des négociations entre les deux parties, "les Mozambicains peuvent résoudre leurs problèmes sans observateurs internationaux".
Des appels ont été faits à partir de la société mozambicaine pour les deux hommes de tenir des pourparlers directs à trouver une solution pour leurs différences à tous les niveaux.
Le gouvernement a publié dimanche un communiqué, exprimant sa volonté à retourner à la table de négociation sur les modalités relatives à la participation des observateurs aux pourparlers, tandis que la Renamo ne s'est pas présenté à une autre session de dialogue appelé par le gouvernement lundi matin.
Les pourparlers entre le gouvernement FRELIMO et l'ex-mouvement rebelle sont en cours depuis mars dernier, mais sont restés stériles jusqu'à présent.
Les deux parties se sont affrontées dans une guerre civile de 16 ans après l'indépendance du Mozambique en 1975, et ont finalement signé un accord de paix à Rome en 1992.
