Intervenant lors d'une interview radiophonique, M. Abdouli a avoué qu'un candidat du Forum démocratique pour le Travail et les Libertés (parti du président la Constituante) semble être le "plus proche" du poste d'ambassadeur de Tunisie à Paris.
Le retard observé dans la nomination d'un ambassadeur à Paris, a-t-il ajouté, s'explique par des "raisons politiques", essentiellement l'attente des résultats des présidentielles françaises et du courant politique qui va prendre les rênes du pouvoir aux Elysées.
Evoquant la victoire de la gauche française dans les dernières élections présidentielles, le secrétaire d'Etat tunisien a affirmé que les "bonnes relations" existant entre François Hollande et Mustapha Ben Jaafar (président du FDTL) seront en mesure de " promouvoir davantage les relations entre Tunis et Paris".
Toutefois, ces "bonnes relations, a-t-il insisté, ne seront pas certes la base du renforcement des relations tuniso-françaises, puisque les relations internationales reposent sur les intérêts et non pas sur les amitiés entre les pays".
L'avenir des relations entre la Tunisie et la France serait plus clair après la nomination du nouveau chef de la diplomatie française, a encore fait remarquer le secrétaire d'Etat tunisien aux Affaires européennes.
