L’Agence Panafricaine Intergouvernementale pour l’Eau et l’Assainissement pour l’Afrique officiellement lancé à Lomé

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

 

La présentation de cet organisme connu auparavant sous le nom du Centre Africain pour l’Eau Potable et l’Assainissement (CREPA), a changé de dénomination pour tenir compte de l’envergure de la mission que lui ont assigné les Etat membres, réunis en conseil des ministres à Ouagadougou en juillet 2010 pour adopter la convention portant statuts de l’EAA qui a la mission d’ouvrer pour un accès quantitatif, qualitatif pour toutes les couches sociales des populations africaines dans un environnement sain à travers une politique d’hygiène appropriée et pérenne.

Selon la délégation de la désormais défunte CREPA qui présentait l’EAA, la cérémonie de présentation revêt d’autant plus d’importance que le gouvernement du Togo comme ceux des autres pays membres se doivent de prendre conscience des nouveaux et énormes défis qui se posent à l’institution panafricaine en termes d’eau, d’assainissement et d’hyène en vue d’une implication accrue dans les activités de cette institution.

Si des résultats encourageants ont même été enregistrés, beaucoup reste encore à faire, car environ 800 millions d’Africains sont exclus de l’eau potable, d’assainissement et d’hygiène, une menace grave pour leur santé et donc pour leur productivité et le développement des pays, souligne la délégation.

- Advertisement -

Alors que les Européens utilisent en moyenne environ 100 litres d’eau par jour, la grande majorité des Africains n’en utilisent en moyenne qu’entre 10 à 30 litres, selon le CREPA devenu donc l’EAA.

Le CREPA a à son actif, avant sa transformation, 70.000 réalisations dont le Togo est l’un des grands bénéficiaires.

Le ministre Nandja Zakari s’est félicité de l’initiative de la création de l’EAA et d’en faire un organisme continentale capable de trouver de façon durable des solutions aux problèmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène en Afrique.