L’accès aux soins de santé de la reproduction reste encore un défi non négligeable en Guinée (ministre)

Afriquinfos Editeur
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Depuis 1994, la Guinée s'est engagée au Caire pour un accès sans limite des populations aux services de la santé procréative d'ici 2015, avec un accompagnement des partenaires techniques et financiers, intéressés par le secteur de la santé maternelle et infantile. Toute chose qui justifie l'adoption par le pays en juillet 2000, d'une loi sur la santé de la reproduction à travers ses différents composantes telles les mutilations génitales féminines, les mariage forcés, les violences sexuelles et physiques.

Dans la mise en oeuvre du plan quinquennal 2011-2015, le gouvernement guinéen envisage des mesures concrète pour la réduction de la pauvreté des femmes, d'accélérer leur niveau d'instruction et de désenclaver leurs zones de résident. Des facteurs qui constituent un frein pour l'accès des femmes aux soins de santé de la reproduction, a estimé le ministre.

La communauté internationale à travers les objectifs du millénaire pour le développement vise la réduction de 3/4 du taux de mortalité maternelle et sa réalisation d'ici 2015, l'accès universel de la santé de la reproduction, a indiqué la représentante en Guinée du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) Dr Edurige Domingo.

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Mme Domingo a sollicité l'engagement de tous pour offrir à chaque guinéen et guinéenne un "monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger", afin d'assurer à tous un accès à la santé de la reproduction.

Les résultats du dernier recensement de la population en 1996, indiquent que le taux de mortalité est de 14,2%, contre 36,9% de natalité. Et selon les mêmes études, le secteur de la santé reçoit un financement faible dans le budget national de développement  ( près de 3%), alors que l'OMS préconise le débogage à hauteur de 10% par chaque Etat membre  pour le financement du secteur de la santé publique.