La Police togolaise en guerre contre la récurrence des partouzes animées par des jeunes

Afriquinfos Editeur
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Lomé (© 2023 Afriquinfos)- La police nationale togolaise a procédé à l’arrestation de trois jeunes appartenant à un réseau de proxénétisme à Lomé, le 8 juin dernier. Ces concernés âgés de 18 à 24 ans ont été interpellés par la police, suite à l’annonce d’un événement ‘’Spéciale Partouze party’’ qu’ils organisaient. Ils ont arrêtés avant que la soirée ne démarre.

Leur arrestation a suscité plusieurs agitations autour de ce phénomène de débauche qui prend de l’ampleur dans la capitale togolaise et ses environs.

’Depuis quelques jours, une affiche très suggestive circulait sur les réseaux sociaux annonçant une soirée de sexe dénommée « SPECIALE PARTOUZE PARTY » sur le 09 Juin 2023 dans une villa sise à Agoè dans la banlieue ouest de Lomé. Les organisateurs de ladite soirée sont désormais entre les mailles de la Police Nationale et vont devoir répondre de ces faits incriminés par la loi pénale togolaise’’, a affirmé la commissaire principale de la police d’Agoe-Nyévé, Akofa Adjoavi Gbama.

’L’onde de choc provoquée par la publication d’une telle affiche invitant à une soirée durant laquelle plusieurs hommes et femmes sont censés avoir des rapports sexuels entre eux, a amené les services de la Police Nationale à investiguer’’, a souligné la commissaire.

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Aux termes de son enquête, elle a réussi à mettre la main ce 08 Juin 2023 (soit la veille de la soirée partouze) sur les organisateurs dont les identités sont publiées par l’institution :

Maruis Q., jeune homme âgé de 24 ans

Odile B., jeune fille âgée de 23 ans

Ryina j.,jeune fille âgée de 18 ans.

Selon les propos de la commissaire, Akofa Adjoavi Gbama,  ces jeunes togolais appartiennent à un réseau de proxénétisme, notamment le nommé Marius qui dispose d’un « répertoire assez fourni de jeunes filles travailleuses de sexe ». Celles-ci sont « mises à la disposition des hommes qui louent leurs services contre une certaine somme sur laquelle le nommé Marius perçoit 20% ».

Il faut espérer que cette interpellation aura un effet dissuasif sur ce phénomène de libertinage sexuel qui prend de l’ampleur à Lomé et d’autres villes bien connues des amateurs. Il suffit de voir la tranche d’âge de ces individus arrêtés pour se rendre compte du danger que court notre société.

Cette affaire intervient une semaine après une note du gouvernement togolais annonçant des mesures drastiques contre les promoteurs de propos et contenus obscènes.

V.A.