Le secrétaire permanent kényan au ministère de la Sécurité intérieure, Mutea Iringo, a déclaré que l'augmentation de la prolifération de petites armes pourrait être le résultat de l'accroissement du trafic d'armes à feu illégales de Somalie pour booster les attaques des shebab.
"Nous avons reçu des informations comme quoi des petites armes et armes légères illégales étaient introduites par des criminels à la frontière, acte qui exacerbe les conflits entre les communautés pastorales et augmente en même temps les activités criminelles et terroristes dans les zones urbaines", a déclaré M. Iringo.
M. Iringo, qui s'exprimait à Nairobi lors du lancement du rapport intitulé "Traçage et Etudes des Armes sur le plan national ", a déclaré que le gouvernement comptait utilisait les recommandations établies dans le rapport pour planifier d'autres interventions au Kenya.
L'étude, menée conjointement par le gouvernement kényan et Small Arms Survey basé à Genève, effectue une évaluation de la prolifération des armes illicites au Kenya et considère la capacité des individus impliqués dans le contrôle des petites armes et les efforts de construction de la paix.
L'étude révèle que les civils pourraient posséder entre 530.000 et 680.000 armes à feu. La plupart des interrogés trouvent que le nombre d'armes à feu en circulation a baissé, ajoutant que la possession d'armes dans certaines régions, comme au Mont Elgon et dans la Vallée du Rift, a augmenté malgré les programmes de désarmement.
