Le Kenya mettra en place des normes sur l’énergie dans les 6 mois

Afriquinfos Editeur
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Le secrétaire kényan à l'industrialisation Wilson Songa a déclaré aux journalistes à Nairobi que ces réglementations contribueraient à contenir les pertes d'énergie chez les particuliers et dans l'industrie.

« Une étude récente menée au Kenya sur les normes et labels indique que de 20 % à 30 % de la production énergétique primaire du pays est gâchée en raison d'équipements et de normes de mauvaise qualité », a déclaré M. Songa lors d'un forum de validation sur les revues d'inspection avant expédition des produits électroniques.

Cette réunion a rassemblé plus de 50 participants pour examiner les moyens d'améliorer l'efficacité énergétique dans le pays. Ces normes ont été développées en collaboration avec le Bureau kényan de la normalisation.

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Cette législation a établi des niveaux de performance énergétique minimum pour un certain nombre d'appareils électriques et d'équipements dans les secteurs résidentiel, commercial et industriel.

Le Kenya développera autant de normes d'économie d'énergie que possible afin de réduire le gâchis d'énergie, a-t-il déclaré.

Les pertes d'énergie sont causées par des mauvaises pratiques de gestion de l'énergie comprenant l'utilisation de technologies, équipements et appareils au mauvais rendement efficacité/ consommation, a souligné M. Songa. Selon le ministère de l'Energie, seuls 30 % des Kényans ont accès à l'électricité car la production est insuffisante pour répondre à la demande.

Ce pays d'Afrique de l'Est dispose d'une capacité installée de production d'électricité de 1 6000 mégawatts, et prévoir d' augmenter cette capacité de 5 000 mégawatts supplémentaires dans les quarante prochains mois.

« Nous n'avons pas assez d'énergie alors ce que nous avons devrait être utilisée de manière rentable », a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement veillerait à lutter contre les produits électroniques de contrefaçon qui enfreindraient ces réglementations.

« Nous continuerons d'investir dans l'Autorité de lutte contre la contrefaçon afin qu'elle puisse faire appliquer ces normes », a-t-il dit. Le responsable gouvernemental a indiqué que cette agence était actuellement confrontée à un défi de financements insuffisants.