16 jeunes filles tunisiennes envoyées en Syrie

Afriquinfos Editeur
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S'adressant aux médias tunisiens et étrangers au siège du gouvernement à Tunis, M. Battikh a estimé que "combattre en Syrie n'est pas du djihad (guerre religieuse sainte pour les musulmans) " mais plutôt, "une forme d'exploitation des jeunes qui ont des conditions de vie précaires", pour reprendre les expressions du responsable religieux tunisien.

"Les Syriens sont des musulmans et tout musulman ne combat pas son frère musulman", a expliqué M. Battikh relevant que les jeunes qui s'engagent dans le conflit syrien doivent être sensibilisés quant aux dangers qu'ils peuvent rencontrer. Ce phénomène, a-t-il soutenu, "est délicat pour les Syriens eux-mêmes".

Le nombre de Tunisiens engagés dans les batailles en Syrie est estimé, selon des rapports médiatiques locaux et des témoignages de bon nombre de familles tunisiennes, à quelques milliers dont plusieurs semblent avoir perdu la vie.

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