Les initiatives du Kenya pour la paix régionale remportent des soutiens

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Le secrétaire exécutif de l'ICGLR, le professeur Alphonse Ntumba Luaba, e, visite, a noté que le Kenya avait joué un rôle essentiel dans la promotion de la paix et de la stabilité, en particulier au Sudan, au Sud-Soudan et en Somalie.

S'exprimant à Nairobi mardi à l'occasion d'une réunion avec le président kenyan Mwai Kibaki, M. Luaba, qui remplace l'ambassadeur Luberata Mulamula au poste de secrétaire exécutif depuis décembre 2011, a condamné les actes de terrorisme perpétrés par des "forces négatives » kenyanes.

"Ces forces négatives sont actives en République démocratique du Congo, en République de Centrafrique, en République du Sud- Soudan, en République du Congo et en Somalie », a déclaré M. Luaba, selon un communiqué publié à Nairobi à l'issue de cette réunion.

- Advertisement -

Ce pays d'Afrique de l'Est a joué un rôle crucial pour la paix en Somalie, accueillant pendant des années les négociations prolongées qui ont conduit à la formation du Gouvernement fédéral de transition dans ce pays, un organe provisoire dont le mandat doit s'achever en août.

Le Kenya a aussi hébergé les négociations qui ont culminé par la signature de l'Accord de paix global entre le nord du Soudan et les rebelles du sud du pays, un développement qui a conduit par la suite à la sécession de la province du Sud-Soudan en juillet 2011.

M. Kibaki, qui président également le sous-comité sur le Soudan de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), a déclaré que la paix entre les deux pays voisins était essentielle pour la cohésion et le développement de la région.

Le Soudan et le Sud-Soudan sont actuellement en pourparlers à Addis Abeba, capitale de l'Éthiopie, sur leurs nombreux points de litige comme le partage des ressources pétrolières ou la démarcation de leurs frontières, dans le cadre d'efforts pour mettre fin aux derniers affrontements entre les deux pays.

S'exprimant à Nairobi mardi, M. Luaba a également discuté de la situation de sécurité dans la région des Grands Lacs.

Il a noté que les initiatives de paix régionales avaient amélioré la sécurité et réduit les incidences de conflits armés, précisant toutefois que l'existence de forces négatives restait une menace pour la paix et la sécurité.