Selon la même enquête réalisée par le groupe de recherche Afrobarometer, seulement 49% des Sud-Africains étaient fiers du fonctionnement des institutions de leur pays en 2008. Cette proportion est passée à 60% en 2011. Le think tank estime à 2% la marge d’erreur de cette étude.
Le sondage souligne un net infléchissement de l’opinion concernant la place devant revenir aux médias dans la société sud-africaine. Il y a quatre ans, 80% des personnes interrogées estimaient que les groupes de presse devaient faire leur travail d’information et d’investigation hors de tout contrôle gouvernemental. En 2011, la proportion des irréductibles défenseurs de la liberté de la presse est tombée – hélas – à 61%.