Les habitants de Tripoli poursuivent leur désobéissance civile contre la présence des milices

Afriquinfos Editeur
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Après la prière du vendredi, des centaines de manifestants ont défilé de la mosquée Al-Qods dans le centre de Tripoli pour se rendre à la place de l'Algérie, exigeant l'expulsion de toutes les milices.

Le 15 novembre, quelque 43 manifestants ont été tués et plus de 460 autres blessés dans des affrontements avec des miliciens dans le sud de Tripoli. Ils appelaient les milices à retourner dans leur ville d'origine de Syrte (ouest).

Après le bain de sang, le Conseil de Tripoli et certaines organisations de la société civile ont appelé à une grève générale pour exiger le départ de toutes les milices, conformément à une décision du Parlement.

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Sadate Badri, président du Conseil, a appelé la population à ne pas se rendre au travail tant que les milices ne seront pas parties, notamment pas avant dimanche, jour où doit expirer l'état d'urgence, comme l'a annoncé le gouvernement.

Pour sa part, le Premier ministre libyen Ali Zaidan a conseillé aux citoyens de retourner au travail dimanche dans la mesure où plusieurs groupes armés ont remis ces quatre derniers jours leurs sièges et leur matériel aux forces de l'Etat.