Le thème central de ce rapport est : "Vers une sécurité alimentaire durable" et la cérémonie de lancement est organisée conjointement par le gouvernement guinéen et le PNUD. Le rapport souligne que "le déficit alimentaire est évalué en moyenne à 260 kilocalories par habitant et par jour en Guinée, contre respectivement 27% et 243 kilocalories pour l'Afrique subsaharienne".
"Quant à l'indice de développement humain (IDH), il est évalué à 0,344 pour la Guinée et 0,463 pour la région d'Afrique au Sud du Sahara", selon le rapport. Le rapport rappelle qu'en dépit "des immenses potentialités agricoles du continent, constituées de vastes superficies de terres arables, d'abondantes ressources en eau et d'un climat globalement favorable aux cultures vivrières, des millions de personnes vivant en Afrique continuent à souffrir de la faim et de la malnutrition". Ainsi plus d'un habitant sur quatre est sous-alimenté et l'insécurité alimentaire y est omniprésente. Cependant, souligne le rapport, "les connaissances, ressources et technologies capables de combler le déficit de sécurité existent déjà et des avancées vont continuer à être enregistrés en matière de recherche et développement".
Pour rompre "la violation intolérable du droit fondamental à l'alimentation en Afrique subsaharienne, le rapport préconise quatre mesures, à savoir : l'augmentation durable de la productivité agricole, l'amélioration de la qualité de la nutrition, le renforcement de la résilience en matière de sécurité alimentaire et de développement humain, et le développement de la participation et de l'autonomisation des individus, en particulier des femmes et des populations rurales pauvres.
