M. Diassy a invité les fidèles musulmans de Guinée à observer les préceptes de l'Islam dans la pratique, en s'abstenant de manger du lever au coucher du soleil.
Ce mois de ramadan s'annonce à un moment où les populations sont confrontées à une véritable cherté de vie, avec l'accès difficile des maigres bourses aux produits de consommation. Même si le gouvernement guinéen a invité les opérateurs économiques à revoir les prix de leurs produits à la baisse.
Une campagne de sensibilisation a été organisée dans ce sens par le gouvernement sous la direction du Premier ministre Mohamed Saïd Fofana, qui avec les différentes fédérations professionnelles, notamment les boulangers, les bouchers, les poissonniers ont eu à établir des grilles portant sur les prix de leurs produits.
Le sac de riz de 50 kg a été fixé au prix de vente à 200.000 francs guinéens (20 euros) dans des magasins témoins ouverts à travers la capitale.
La miche de pain de 300 grammes sera elle livrée à la clientèle à 1.500 francs guinéens (0,15 euro), tandis que le kilogramme de viande sera lui vendu 28.500 francs guinéens contre 32.000 francs guinéens (moins de 30 euros) son prix actuel.
Le problème est de savoir si les commerçants respecteront cette grille des prix proposés d'un commun accord avec les autorités compétentes.
Quand on sait que le ramadan est le moment de prédilection des opérateurs économiques pour gonfler les prix.