Ces locaux servaient à réguler l'approvisionnement de l'usine d'alumine basée à Fria, à une centaine de kilomètres de la capitale, ainsi qu'à gérer l'exportation de la production de l'usine vers la Russie. Ainsi, des nuages de poussière se dégageaient fréquemment dans ces lieux, enveloppant les zones riveraines, y compris la présidence de la république située à quelques encablures du site. C'est cette pollution qui aurait poussé le ministère guinéen de l'Environnement à agir, en fermant les locaux de Rusal au port autonome de Conakry.
Rusal n'est pas la seule entreprise à subir cette fermeté du gouvernement, l'usine de production de ciment "ciment de Guinée" a vu elle aussi ses locaux barricadées au port de Conakry. Selon des sources gouvernementales, cette fermeture n'aurait rien à voir avec le mouvement de grève qui paralyse les activités au sein de l'usine de Friguia, depuis près de deux semaines maintenant. Une grève déclenchée par les travailleurs, qui réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
