Guinée/législatives : l’opposition radicale et centriste décident de former un "front commun » contre le pouvoir

Afriquinfos Editeur
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Cette nouvelle "stratégie'' dévoilée à l'opinion nationale et internationale, s'inscrit dans le cadre d'un dynamisme et d'un consensuel de l'opposition pour permettre aux acteurs politiques de s'opposer à toutes formes de fraudes, dont les tenants du pouvoir tenteraient de se livrer le moment venu.

Pour ce faire, les membres de l'opposition n'ont pas manqué de maintenir et de renouveler leurs détermination pour le respect strict des préalables, centrés autours des questions de fonds relatives à la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au retour des conseils communautés destitués par le pouvoir et à un traitement égale dans les medias d'Etat.

"Notre objectif n'est pas d'engager un combat vis-à-vis d'un président déjà élu. Il s'agit plutôt d'avoir une Assemblée nationale ou des partis assez représentatifs du peuple de guinée, pourront se faire entendre", a dit Aboubacar Sylla.

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Selon le leader de l'Union des forces républicaines (UFR) Sidya Touré, la Guinée n'a pas de nos jours une CENI transparente et capable de jouer le jeu de la "neutralité'' dans l'organisation des élections législatives libres, transparentes et équitables, pour tous.

La date du 29 décembre annoncée par la CENI pour la tenue desdites élections est une date "fictives'' et "irréaliste'', eu égards aux énormes retards accusés depuis la fin de l'élection présidentielle dernière, a-t-il ajouté.

La représentante du Parti de l'espoir pour le développement national (PEDN) Mme Dialikatou Diallo a lui souhaité avoir une CENI politique ou tous les partis pourraient avoir leur représentant afin d'assurer une nette transparentes et une égalité de chance pour tous.

Au cours de la conférence, l'opposition a dénoncé la mise en place des démembres de la CENI dans les circonscriptions à l'intérieur du pays, grâce à une "complicité avérée'' des administrateurs des collectivités décentralisées et déconcentrées (préfets, sous-préfets, présidents de Communautés rurales de développement (CRD), etc.)

C'est ainsi que Sidya Touré dira que de 964 Commission de révision des listes électorales (CARLE) que comptait le pays, on n'est passé à 2 000 CARLE, sans représentant de l'opposition, avec plus de 12 000 bureaux de votes déjà installés sans consensus.

Or dira-t-il dans son intervention "la question du processus électorale n'est pas une question de l'opposition, c'est une question qui intéresse tout le monde".