Le pays n'avait pas pu célébrer cette journée le 14 juin dernier, comme c'est le cas tous les ans. Une période qui a coïncidé avec une crise de sang due à un manque de poches de sang au niveau du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
Des pertes en vies humaines avaient été enregistrées suite à cette pénurie, poussant le président Alpha Condé à s'impliquer dans l'approvisionnement du Centre national de transfusion sanguine en poche de sang, avec le concours de certains partenaires au développement.
Le ministre de la Santé Dr Naman Kéita était monté au créneau pour dénoncer de "mauvaises pratiques'' liées selon lui au trafic des poches de sang.
L'affaire avait coûté son poste au directeur du CNTS Dr André Loua. Celui-ci avait parlé d'une cabale montée contre lui, et avait réagi à travers les médias privés. Aujourd'hui le Centre national de transfusion sanguine disposerait d'un stock de poches de sang, d'après nos informations.
Le perpétuel défi à relever est celui qui consiste à attirer les donneurs, qui en vérité ne se bousculent pas tellement aux portes du CNTS.
Des campagnes de sensibilisation ont donc lieu à l'occasion de cette célébration de la "Journée mondiale du don de sang'' aussi bien dans la capitale, mais aussi en provinces, notamment dans la ville de Kissidougou située à près de 600 kilomètres de Conakry, choisie pour abriter les festivités de cette journée.
Là-bas, des véhicules sillonneront la ville pour inviter les populations à donner leur sang, avec pour slogan "Donner du sang pour sauver une vie''
