Cette mesure s'inscrit dans "le cadre du respect des dispositions sécuritaires préalablement mises en place pour sécuriser la ville de Conakry et l'intérieur du pays''.
Le porte-parole de l'armée a précisé que "les opérations de contrôle au niveau des barrages doivent se faire avec courtoisie dans le strict respect et de l'inviolabilité des droits et de la dignité des citoyens sans entraver à la libre circulation des personnes, des biens et des services''.
Le chef d'état-major général des armées tient à rappeler que "seuls les gendarmes et les policiers sont chargés de fouiller les véhicules à la recherche des armes, munitions et produits prohibés'', a-t-il souligné.
Les militaires eux étant chargés d'assurer la sécurité des hommes au niveau des barrages. La patrouille dans les communes et les quartiers quant à elle, "sera assurée par les unités mobiles de la gendarmerie et les militaires du Bataillon autonomes des troupes aéroportées (BATA), selon le chef d'état-major général des armées.
Cette déclaration fait suite à des "exactions constatées'' lors de ces patrouilles nocturnes effectuées dans la capitale, et au niveau des barrages en provinces.
