Le gouvernement guinéen invité à s’impliquer davantage dans la lutte contre la corruption

Afriquinfos Editeur
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Ce document qui résulte des conclusions d'un atelier qui a pris fin mardi dernier à Conakry, sous le thème "Lutte contre la corruption en Guinée'' sera remis au président de la République, selon la direction de l'agence.

Sans pour autant préciser la date de cette remise.

Durant les travaux de ce séminaire, les participants ont été informés par le directeur exécutif de l'Agence nationale de lutte contre la corruption, François Falcom, que 500 milliards de francs guinéens sont détournés chaque année en Guinée.

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Le ministre du Contrôle d'Etat Aboubacar Koulibaly n'a pas manqué de reconnaître durant cet atelier qui a regroupé plusieurs participants venus de diverses sphères d'activités, que la Guinée figure parmi les "pays les plus corrompus du continent''.

Et qu'il fallait donc inverser cette tendance, par la moralisation de l'administration publique.

A noter que parmi les facteurs handicapants les actions de lutte contre la corruption signalés lors dans ce document figure : "le manque de volonté politique et l'impunité''.

Le président guinéen reconnait lui-même l'ampleur de la tâche dans le combat contre la corruption.

Il n'a d'ailleurs pas manqué de signaler le 2 octobre dernier à l'occasion de la commémoration du 53ème anniversaire de l'indépendance de son pays, que certains cadres de l'administration avaient du mal à se débarrasser de cette mauvaise habitude.

Citant en exemple les DAAF (Directeurs des affaires administratives et financières), qu'il a menace de changer tous par des jeunes gens.

Alpha Condé veut enrayer le fléau de la corruption par la féminisation et le rajeunissement de l'administration publique.