Guinée: le bureau de médiation à pied d’œuvre pour harmoniser les positions sur le dialogue politique dans le pays

Afriquinfos Editeur
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Selon lui, les membres de ce bureau composés des représentants des Institutions républicaines sont en train d'examiner les revendications de l'opposition contenues dans le mémorandum et celles de la mouvance présidentielle pour trouver un terrain d'entente afin d'harmoniser les positions des uns et des autres sur la problématique des élections législatives prochaines.

 "Pour résoudre ce problème, il faut se référer à la loi. C'est aussi simple que ça",  a martelé M. Kaké avant de déplorer que l'opposition guinéenne ne demande de faire recours à un consensus que lorsque cela l'arrange.

 A propos de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les partis de la mouvance estime que cette question est indiscutable, car il s'agit d'une institution de la République qui a ses propres lois de fonctionnement et qui est indépendante de tout pouvoir y compris l'exécutif au même titre que le Conseil national de la transition (CNT), le Conseil économique et social (CES), le Conseil national de la communication (CNC).

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"Il faut qu'on respecte le principe de séparation des pouvoirs dans le pays. Le président de la République ne peut dissoudre la CENI, qui reste une institution indépendante dans ses textes et dans ses principes de fonctionnement", précise M. Kaké.

Il a souligné que dans le cadre d'un dialogue plus franc entre l'opposition et la mouvance, avec l'aide de tous les acteurs de la société civile guinéenne, il faut nécessairement appliquer soit la loi, soi le consensus, mais pas les deux à la fois.

"Où c'est le consensus, où c'est la loi qu'il faut appliquer", a-t-il dit.

Une rencontre entre mouvance présidentielle et opposition est en vue, dès la finalisation d'une plateforme comportant des propositions de sortie de crise par les membres du bureau de facilitation et de médiation.