Plus d'une centaine de représentants venus de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du ministère de l'Administration du territoire et de la décentralisation, des Institutions républicaines, des partis politiques de la mouvance présidentielle au tour du parti au pouvoir le Rassemblement du peuple guinéen (RPG), des quatre coordinations des sages de Guinée, des réseaux des femmes et de jeunes participent aux journées.
Le Mouvement social guinéen a déploré l'absence du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et constate que "si sur le fond le collectif est d'accord pour le dialogue, sur la forme, il privilégie un dialogue exclusif avec le gouvernement", souligne Aziz Diop du Mouvement.
Cette concertation vise la préparation des élections législatives prochaines que le peuple de Guinée et la communauté internationale voudraient libres, paisibles et transparentes, selon le Mouvement social guinéen.
"Nous venons de tous les secteurs de la société guinéenne, donc nous représentons les intérêts de toutes les couches sociales du pays", a fait remarquer le porte-parole du Mouvement, M. Cissoko.
Il a invité les leaders politiques à privilégier le dialogue et la concertation, à observer et à faire observer les principes cardinaux de la démocratie et de l'Etat de droit.
L'objet des deux jours de concertation et de dialogue est de débattre des enjeux majeurs de l'achèvement de la transition, de garantir la paix et la sérénité dans le pays et de consolider l'unité nationale à travers le processus de réconciliation.
Pour parvenir à des résultats escomptés, les participants aux journées de concertation se pencheront sur les thèmes axés sur l'organisation des élections, notamment la révision du fichier électoral et le cadre permanent de dialogue entre les différents acteurs de la vie politique et sociale en Guinée.
