Dans une déclaration publique, l'Union des radiodiffusions et télévisons libres de Guinée (URTELGUI), l'Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI) et l'Association guinéenne de la presse en ligne (AGUIPEL) ont demandé à l'instance de régulation de la communication et de l'audiovisuel "l' annulation pure et simple" de cette décision qu'elles considèrent comme "une violation flagrante de la Constitution qui consacre la liberté de presse parmi les libertés fondamentales".
Le CNC avait décidé mardi de suspendre temporairement toute émission ou tout article relatif à l'attentat contre la vie du chef de l'Etat ainsi que toute émission interactive à caractère politique en français et dans toutes les langues nationales sur toute l'étendue du territoire.
La décision du CNC concerne tous les organes d'information publics et privés.
Alpha Condé est sorti sain et sauf dans l'attaque le 19 juillet de sa résidence par un commando qui a fait un mort et deux blessés dans sa garde. Au total 38 personnes dont 25 militaires et 13 civils ont été arrêtés.
