Grève du secteur des transports routiers à Nouakchott

Afriquinfos Editeur
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Les transporteurs protestent contre des taxes nouvellement instaurées par l'autorité de régulation des transports, qu'ils jugent "d'exorbitantes".

Chaque transporteur de bagages ou de personnes doit verser cette taxe, qui s'élève à 2.500 ouguiyas (10 USD), aux services concernés sous peine de se faire refouler par les postes de contrôle à la sortie de Nouakchott.

Selon les grévistes, cette taxe qui ne correspond à aucune législation de transport, "risque de compliquer les choses dans le secteur, notamment avec l'augmentation incessante du prix du carburant".

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La nouvelle taxe s'ajoute à celle de 1.500 ouguiyas (environ 6 USD) par an et par nombre de passagers autorisés par les assurances et celle de 8.000 ouguiyas (30 USD environ) pour l' inscription sur les registres des transports routiers.

Selon un responsable de l'autorité de régulation des transports, la nouvelle taxe vise à réorganiser le secteur des transports, caractérisé par une "absence de toute régulation" depuis 2005, année où fut dissoute l'Union des transports, que dirigeait un proche de l'ancien président Ould Taya (1984-2005).