Il a mis l'occasion à profit pour exiger "le calme et la sérénité'' dans ces institutions d'enseignement supérieur en proie à un climat de tension ces derniers temps.
Les retards accusés dans le paiement des bourses d'entretien ayant provoqué un mécontentement chez la couche estudiantine.
Ce retard serait dû aux opérations d'assainissement du fichier de la population estudiantine déclenchées en décembre 2011, afin "de faciliter de façon régulière le paiement des bourses d'entretien'', justifie le gouvernement guinéen.
Dr Ibrahima Kourouma a invité les étudiants ''régulièrement inscrits'' dans les universités publiques et non recensés lors de la première étape de ces opérations à s'apprêter pour la seconde étape qui serait en cours, en vue de se faire recenser par les équipes d'inspecteurs déléguées à cet effet par le gouvernement guinéen.
Cette déclaration survient après des incidents enregistrés mardi dans universités de Sonfonia et de Gamal Abdel Nasser, deux des plus grandes institutions publiques du pays.
Des échauffourées qui avaient opposé étudiants et forces de l'ordre autour du paiement des bourses, qui a débuté le 16 avril dernier. Le président Alpha Condé ayant ordonné de verser 17 milliards de francs guinéens soit 1, 7 million d'euros aux étudiants boursiers.
