M. Neves avait admis, il a deux semaines, la présence de " groupes (radicaux) armés et bien organisés pour agir sur différents points" au Cap-Vert, sans préciser leur importance dans ce pays à majorité catholique. Ces groupes "ont contribué à la diversification, la spécialisation et la complexité croissante de l'action criminelle" dans le pays, raison pour laquelle la Police judiciaire a, ces derniers jours, mené des actions drastiques en vue de les démanteler, avait révélé le Premier ministre
S'adressant à la presse, vendredi, le chef du gouvernement capverdien a indiqué que la prochaine réunion du Conseil de Sécurité nationale sera consacrée à l'analyse du problème du radicalisme et du fondamentalisme d'une manière globale et de toutes les menaces qui existent au Cap-Vert. Il a toutefois jugé exagéré le traitement par les médias des informations sur ce sujet et a tenu à rassurer les Capverdiens que les autorités "s'emploient à identifier toutes les menaces et faiblesses, afin de continuer à prendre des mesures strictes en ce qui concerne les groupes radicaux et fondamentalistes".
M. Neves a promis d'examiner également la question des infrastructures pour assurer la sécurité des ports et aéroports, affirmant que le gouvernement a adopté la "tolérance zéro" contre les actions criminelles.
