Le professeur Alex Dodoo, président du comité, a déclaré mardi qu'une telle politique devrait inclure l'exigence selon laquelle tous les préservatifs obtenus en utilisant des ressources extérieures devraient provenir de compagnies pré-qualifiées par l' Organisation mondiale de la santé (OMS) ou par des entreprises ré pondant aux normes requises applicables selon les directives OMS/ UNFPA.
Il a expliqué que le comité trouvait inquiétant que les normes d'achat utilisées pour obtenir les préservatifs de qualité inférieure étaient mauvaises et inefficaces à cause de l'absence de contrôles, de responsabilité et de transparence.
La ministre ghanéenne de la Santé, Sherry Han Aryittey, a laissé entendre que son ministère allait demander le remboursement complet des fonds aux fournisseurs des préservatifs de qualité inférieure dans le pays comme l'a recommandé le comité d'enquête. Les 130 millions de préservatifs médiocres "Be Safe Condoms", estimés à 6 millions de dollars américains, sont arrivés dans les entrepôts du Service de santé ghanéen en avril pour combattre le VIH/Sida et d'autres maladies sexuellement transmissibles.
Les préservatifs avaient des trous visibles et éclataient facilement sous pression et pouvaient donc facilement se rompre pendant l'acte sexuel.
