Cette décision fait suite aux allégations évoquant des activités frauduleuses perpétrées par certains individus, a déclaré le ministre.
Au total 2.340 canulars téléphoniques ont été adressés aux services de police et de pompiers du Ghana en 2013, ce qui représente un coût d'argent énorme pour le pays, a déclaré le ministre.
M. Boamah a fait cette déclaration sur une station de radio basée à Accra, soulignant que le réenregistrement des cartes SIM ne serait effectué qu'une fois achevée le réenregistrement complet de la population par l'Autorité d'identification nationale (NIA).
"Sans un système d'identification approprié, et sans pouvoir relier ce système d'enregistrement à l'individu enregistré qui utilise la carte SIM, il sera pratiquement impossible de tracer la personne responsable en cas de délit", a-t-il dit.
Cela "pourrait jouer un grand rôle pour faire face aux canulars téléphoniques incessants de certains individus aux agences de sécurité", a-t-il dit.
Les ministères des Télécommunications et des Finances rencontreront le NIA cette semaine pour finaliser les modalités d' une nouvelle campagne nationale d'enregistrement biométrique, qui pourrait être menée d'ici à la fin de cette année, a-t-il expliqué.
Ce nouveau système permettra de produire instantanément des cartes d'identité, a déclaré le ministre.
Le président John Dramani Mahama a appelé la semaine dernière à l'unification de tous les systèmes de cartes d'identité pour éviter toute confusion.
Le NIA produit actuellement les cartes d'identité du Ghana tandis que des agences comme la Commission électorale, le Système d'assurance maladie national et l'Autorité des permis de conduire délivrent des cartes au fonctionnement similaire.
Cette nouvelle campagne d'identification nationale devrait permettre au pays de bénéficier d'un système efficace de gestion des données permettant de favoriser une planification efficace, d' économiser des coûts et de rationnaliser la délivrance de cartes d'identité.
