Le Ghana disposé à mener une enquete avec la Cote d’Ivoire sur les attaques à la frontière

Afriquinfos Editeur
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En effet, Accra a exprimé lundi sa préoccupation quant aux allégations émanant de la Côte d'Ivoire voisine, selon lesquelles des assaillants armés en provenance du Ghana auraient mené une attaque contre un poste de police dans la zone de Noé, localité située côté ivoirien de la frontière, à quelques kilomètres d'Elubo, ville ghanéenne frontalière qui a accueilli une large population de réfugiés ivoiriens.

"Nous tenons à souligner que le Ghana ne permettra pas que l'hospitalité que nous offrons aux refugiés de Côte d'Ivoire soit interprétée comme une occasion de planifier et de mettre à exécution des actions visant à porter atteinte à la souveraineté, à la paix et aux efforts de réconciliation déployés par le gouvernement ivoirien sous la direction du président Alassane Ouattara", indique un communiqué publié par Chris Kpodo, vice-ministre ghanéen des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale.

"Le gouvernement ghanéen réaffirme que nos services de sécurité restent disposés à collaborer pleinement avec leurs homologues ivoiriens et à intensifier la coopération par le dialogue et le partage efficace d'informations afin de faire respecter les lois nationales et internationales", poursuit le communiqué.

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Le Ghana a ainsi exprimé son engagement à collaborer avec les services ivoiriens pour mener conjointement une enquête sur les attaques.

La Côte d'Ivoire a fermé ses frontières terrestres, aériennes et maritimes avec le Ghana le 21 septembre après que des "éléments armés en provenance du Ghana" ont attaqué un poste de police frontalier, tuant au moins dix personnes.