Cet expert a qualifié le coût de l'accès Internet dans ce pays de très élevé, trop pour être accessible à une grande part de la population pauvre pourtant ciblée par les objectifs de développement des technologies de l'information.
"Le coût est également un problème, (l'accès à Internet) est très cher, on paie beaucoup chaque mois actuellement pour s' abonner à Internet, et parfois même pour un volume de téléchargement limité ce qui pour moi est une faute car si on paye pour ce service, pourquoi la quantité d'information qu'on télécharge serait-elle limitée ?", a déclaré lundi Osei Darkwa, docteur universitaire et président de la Ghana Technology University College (GTUC), dans une interview accordée à Xinhua en marge de l'ouverture de la 65ème École de la Nouvelle Année, événement de cinq jours ouvert lundi.
M. Darkwa a souligné en conséquence la nécessité de prendre en charge la question du coût afin de permettre que la majorité au moins des personnes puissent se connecter à Internet.
L'École de la Nouvelle Année a choisi pour thème cette année " L' enseignement des technologies de l'information pour un développement humain durable : défis et perspectives", alors que les experts appellent à une approche nationale holistique à l'utilisation des technologies de l'information, pour étendre l'éducation de qualité des centres urbains où elle est actuellement cantonnée jusque dans tout le pays.
Il est grand temps que les universités se réunissent pour négocier avec les fournisseurs d'accès Internet pour fixer les tarifs de leurs services, estime le président d'université.
"Dans le cas des établissements d'enseignement, chaque institution essaye de s'adresser individuellement à un fournisseur d'accès internet alors que tous les établissements devraient se regrouper et négocier ensemble pour avoir plus de poids dans ces négociations", a déclaré M. Darkwa.
