Pour lutter contre ce phénomène qui prend de plus d'ampleur en Guinée, le haut commandement de la gendarmerie nationale a fait une alerte de plusieurs mesures de contrôle et de répression contre tous les trafiquants impliqués dans le commerce humain dans le pays.
Parallèlement à la vigilance interne des services de défense et de sécurité, des postes de contrôle systématiques vont êtres installés au nouveau des frontières avec les pays limitrophes de la Guinée, afin de démanteler les groupes organisés en véritables filets de trafics d'enfants dans la sous région ouest africaine.
Des brigades mixtes (polices, douanes, gendarmerie) seront ainsi implantées pour veiller de près sur la traversée des frontières, avec la rentrée ou la sortie des enfants en compagnie des adultes.
Selon le chargé de communication du haut commandement de la gendarmerie nationale, commandant Mamdou Alpha Barry, deux enfants ont été enlevés la semaine dernière, par des personnes malintentionnées.
Le premier enfant âgé de quelques mois à été volé aux parents par une femme se passant pour une proche de la famille, alors que le second est une fille de trois ans volée par un homme habitué des faits.
Il a d'ailleurs reconnu les faits, en avouant être en contact avec des bandits organisés en réseaux de trafic d'enfants.
Commandant Barry a précisé que ces réseaux débloquent des sommes importantes en devise (dollars ou euros), pour payer les services des malfrats chargés de voler les enfants dans les différents quartiers de Conakry et dans les villes de l'intérieur du pays.
Pire, ces enfants volés sont soient envoyés dans certains pays limitrophes de la Guinée, où se trouvent les ramifications et les branches fortes des réseaux de ventes d'enfants et qui les livrent aux pratiques d'esclavage dans les pays en manque de main d'œuvre.
