Gabon : coup de froids à Libreville après le rêve brisé des Panthères

Afriquinfos Editeur
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Le coup de patte manqué de Pierre Emerick Aubameyang, la méga vedette de la sélection, a fait voler en éclat le rêve de tout un peuple. Tétanisés, les Gabonais sont rapidement rentrés à la maison sans crier leur colère, ni contre le joueur par qui le malheur est arrivé, ni contre l'entraineur, le franco-allemand, Gernot Rohr.

Depuis le début de la CAN 2012, l'équipe nationale était devenue le « parti unique » au Gabon. Elle a rassemblée toutes les sensibilités, majorité, opposition, adultes, jeunes et vieux.

Zacharie Myboto, un des leaders terribles de l'opposition, le président de l'Assemblée nationale, le maire de Libreville sans oublier le chef de l'Etat et son épouse, n'ont tous pas raté une opportunité pour saluer le parcours sans faute des Panthères lors du premier tour. Trois matchs, trois victoires.

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Tout le monde a rêvé d'une qualification en demi-finales mais le sort a choisi le Mali, pourtant malmené par les Panthères au stade de l'amitié de Libreville.

« Ils sont tombés les armes à la main », a commenté un chroniqueur sportif à la radio nationale.  Comme en 1996 en Afrique du sud de Nelson Mandela, le Gabon échoue aux portes des demi-finales.