Des proches des émigrés clandestins ont déclaré que les disparus seraient détenus dans des prisons italiennes d'autant plus que certaines familles ont avoué avoir des photos et des vidéos qui prouvent que leurs enfants sont encore en vie. Certains représentants de sit-inneurs ont été reçus par un responsable de l' Ambassade italienne.
Farhani Ben Halima, père d'un jeune émigré, a affirmé que l' ambassadeur italien "a promis d'intervenir et exprimé l'engagement à intensifier la coordination avec les autorités concernées".
D'un autre côté, une enquête a été ouverte jeudi suite à une plainte déposée par le "parti Tunisien" à l'encontre de l'ex- Premier ministre Béji Caïd Essebsi et l'actuel chef du gouvernement Hamadi Jebali (du côté tunisien) et l'ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi, les accusant d'avoir contribué à la disparition des émigrés tunisiens.
En réponse aux interrogations des familles protestataires, le premier secrétaire chargé des affaires politiques et de la presse à l'Ambassade italien a déclaré que "le dossier des disparus tunisiens ne relève pas des compétences des missions diplomatiques ".
Tous les documents liés au sujet des disparus tunisiens, a-t-il ajouté, "sont directement remis au département italien de l' Intérieur chargé d'enquêter sur ce dossier en parfaite coordination avec les parties tunisiennes".
