"Au moment où la Libye a le plus besoin de consensus politique pour faire progresser sa transition démocratique, l'extortion par l'attaque physique ne doit pas entraver le processus de dialogue pacifique", a indiqué la porte-parole du Département d'Etat américain, Jennifer Psaki, dans un communiqué.
M. Al-Thinni a présenté sa démission dimanche, indiquant que lui-même et sa famille avaient fait l'objet d'une attaque violente dans la nuit de samedi à dimanche dans leur résidence, et qu'il ne pouvait plus mettre la vie de gens innocents en danger.
"Les menaces de violence à l'encontre du Premier ministre ou d'autres personnes sont inadmissibles et nous les condamnons dans les termes les plus vifs", a indiqué Mme Psaki, exhortant tous les Libyens à "travailler ensemble pour trouver une base commune afin d'assurer la sécurité et la bonne gouvernance" pour la transition.
M. Al-Thinni avait été nommé Premier ministre par intérim par le Parlement le 8 avril et avait été chargé de former un nouveau cabinet en une semaine.
La Libye est en proie à une lutte de pouvoir entre différents groupes d'intérêts depuis les troubles de 2011, au cours desquels l'ancien leader Mouammar Khadafi avait été renversé.