Dissolution de l’OCI et création de l’Agence congolaise des systèmes d’information

Afriquinfos Editeur
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Les deux projets de lois portant sur la dissolution de l'OCI et la création de la nouvelle agence ont été présentés au Conseil des ministres réuni sous l' autorité du Chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N' guesso, par le ministre d'Etat en charge de l'économie, des finances, du plan, du portefeuille public et de l'intégration, Gilbert Ondongo.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres lu par le ministre de la communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Bienvenu Okiémy, l' Agence congolaise des systèmes d' information à créer, est appelée à couvrir les besoins spécifiques de l' Etat qui ne peuvent être confiés aux prestataires privés.

En effet, l'Agence congolaise des systèmes d' information placée sous tutelle du ministère en charge des finances, a pour missions de mettre en œuvre la politique d' informatisation des structures de l' Etat, générant des informations confidentielles ; d'assurer la maîtrise d'ouvrage déléguée et la coordination des activités pour les travaux exécutés par d'autres opérateurs au profit des structures de l'Etat, générant des informations confidentielles ; d'assurer la maintenance des infrastructures et réseaux qui lui sont confiés par l' Etat ; de conseiller, en tant que de besoin, le gouvernement dans la mise en œuvre du processus d' informatisation de ses structures.

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L'OCI avait été créé en 1972, dans le but de développer l' informatique au Congo. Il jouissait d' une situation de monopole conférée par l' Etat. Son activité principale a longtemps été la gestion des salaires de l' Etat et de ses démembrements à l' aide de l' outil informatique. Mais cette situation de monopole dans le traitement de l' information pour le compte du secteur public, parapublic et privé a pris fin en 1988. L' environnement concurrentiel actuel combiné à l' évolution des technologies de l' information et de la  communication ont mis en évidence les faiblesses de l' OCI, a relevé M. Okiémy, soulignant qu' il reste que l' Etat, principalement, le ministère chargé des finances, a recours à l' OCI pour le traitement de certaines informations sensibles, notamment la gestion des dépenses de l' Etat au moyen de l' outil informatique.

Ainsi, l'OCI dans sa forme actuelle, laisse la place à une nouvelle entité, plus adaptée à la demande de l' Etat, particulièrement, celle du ministère en charge des finances, davantage en phase avec la nouvelle donne technologique, précise-t-on.