La rencontre regroupe des défenseurs venus notamment du Nigeria, Burkina Faso, Togo, Ouganda, Sierra Leone, Liberia, Guinée Equatoriale, Côte d'Ivoire, Niger, Bénin, Ghana, Tchad, Cameroun. Elle est organisée par le ministère togolais des Droits de l'homme et du Renforcement de la Démocratie en collaboration avec l'ambassade d'Allemagne au Togo.
Les participants débattent notamment de la liberté de la presse et de l'opinion, des droits sociaux et économiques comme déclencheur pour le développement, des nouveaux types de violations des droits de l'homme dans les jeunes démocraties africaines avec un accent sur la restriction des droits de l'homme pendant les phases de transition. La rencontre de Lomé débat également des droits de la femme et de son émancipation par le biais du respect des droits de l'homme et aborde la question de divergence entre les droits codifiés et le rôle traditionnel de la femme.
Elle est marquée des études thématiques sur les projets des défenseurs des droits de l'homme en Afrique de l'Est et dans la Corne de l'Afrique, de l'appui aux défenseurs des droits de l'homme par des réseaux régionaux, et aussi sur les moyens pour mettre un terme aux mutilations génitales féminines, en s'appuyant sur l'expérience du Togo. Les participants relèvent être confrontés, dans leur pays, à des menaces et leur extension à leurs familles, des arrestations et détention arbitraires, à la surveillance de leur courrier électronique et à la mise sur écoute de leur téléphone et à des traumatismes
La vision de réseau panafricain a pour objectifs le transfert de savoir-faire, le renforcement des capacités, la mise en place d'un mécanisme fonctionnel de protection au niveau sous- régional et l'amélioration du monitoring sous-régional.
