La représentante du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Zambie, Laura Lo Castro, a cependant attribué la résistance, dont font preuve d'anciens réfugiés angolais, au fait qu'ils aient été habitué aux camps de réfugiés où ils habitent depuis des années.
"Ils résistent un peu. Bien entendu ! Cela fait 50 ans qu'ils vivent au même endroit, alors comme vous et moi, personne n'est content de dire "Ok ! Je vais reconstruire ma maison, je dois recommencer à travailler dans les champs", a-t-elle expliqué.
"Aussi, y-a-t-il un peu de réticence, mais je suis sûre que dès qu'ils verront les choses bouger et se faire, ils comprendront qu' en fait, c'est la seule chance qu'ils ont car d'une part, ils ne peuvent pas rester dans les camps de réfugiés et d'autre part, dans ces camps de réfugiés, ils n'aurons jamais accès à des titres de propriété", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement zambien a promis d'intégrer localement environ 10.000 anciens réfugiés angolais et 4.000 anciens réfugiés rwandais suite à la cessation de leur statut de réfugiés.
Reconnaissant qu'il est difficile pour les anciens réfugiés de partir et de recommencer une nouvelle vie, l'officielle du HCR a cependant affirmé qu'il n'y avait pas d'autre option et qu'ils devront s'adapter.
