Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

 Le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo), Pascal Affi N'guessan et 11 personnalités de son camp ont été inculpés d'atteinte à la sûreté de l'Etat et placés en détention préventive. Au nombre de ces personnalités, le fils de Laurent Gbagbo, Michel Gbagbo, et cinq autres personnes en résidence surveillée à Bouna (nord-est). Cinq personnes assignées à résidence à Katiola (centre), dont la président des "femmes patriotes", Geneviève Bro Grébé, et l'ancien ministre Jean-Jacques Béchio. Les 12 inculpés sont notamment accusés d'atteinte à la défense nationale, de complot contre l'autorité de l'Etat, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel et rébellion. Près de 40 personnes dans les rangs du régime déchu le 11 avril sont désormais inculpées et détenues.

  L'INTER

 Les jours à venir pourraient être agités dans les zones anciennement sous contrôle de l'ex rébellion du nord. Et pour cause, des éléments frustrés de n'avoir pas été retenus à la douane pourraient se faire entendre bruyamment. Admis au concours organisé pour les intégrer dans la corporation des douaniers, ces ex-combattants des Forces nouvelles ont purement et simplement été biffés de la liste au profit d'autres personnes. Après un concours, 250 ex combattants devaient être reversés à la douane, conformément aux accords signés alors entre l'Etat et les Forces nouvelles et 350 autres devaient intégrer les Eaux et forêts et les services paramilitaires. Mais que ne fut la surprise des admis au concours d'entrée à la douane, de constater que de nouvelles têtes apparaissent sur les listes. C'est que des civils qui n'ont rien à voir avec les Forces nouvelles ont été introduits sur la liste au détriment des vrais ayant droits.

  SOIR INFO

Depuis mars 2011, la Banque mondiale a changé sa stratégie vis-à-vis de l'Afrique subsaharienne en général et de la Côte d'Ivoire en particulier. Dans l'ensemble, la nouvelle stratégie met en avant le partenariat entre les parties. Avec d'un côté la Banque mondiale mettant à disposition son assistance et de l'autre l'État africain libre de mener sa politique économique. "La Banque mondiale ne se substituera jamais à un gouvernement", a soutenu Emmanuel Noubissié Ngankam, Chargé principal des Opérations Côte d'Ivoire, Bénin, Burkina Faso et Togo, dans le cadre de la présentation de cette stratégie au siège de la Banque à Abidjan. En ce qui concerne la Côte d'Ivoire, beaucoup de choses changent. On est passé d'un mode de financement direct des projets à un partenariat entre les deux entités en passant par une coopération dans un passé récent. Ce partenariat se veut efficient au bénéfice des populations parce qu'effectué avec des partenaires précis.