Le vote de la nouvelle Constitution ivoirienne a immédiatement conduit le pays dans la ‘‘troisième république’‘. L’Assemblée nationale fait sa rentrée ce lundi 3 avril.
Pour cette occasion, les 255 députés élus en décembre dernier se sont retrouvés ce matin pour un discours inaugural du président de l’Assemblée, Guillaume Soro. Une intervention a qui a des enjeux énormes, car les tentatives de fusions dans l’hémicycle ont pratiquement échoué.
Les principaux groupes parlementaires sont, le Rassemblement des républicains (RDR), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI).
Alassane Ouattara, actuel président de la République (RDR) et Henri Konan Bédié, président du PDCI, n’ont pas réussi à unifier leurs deux groupes. Toutefois, Ouattara jouit d’une majorité absolue dans l’hémicycle.
Le parti de Laurent Gbagbo (FPI) qui a boycotté les législatives de 2011 ne bénéficie que de trois sièges dont celui de son président Pascal Affi N’guessan.
Selon le président ivoirien, la nouvelle Constitution devrait ‘‘tourner définitivement la page des crises’‘ dans le pays. Pourtant, l’opposition avait appelé au boycottage du vote, estimant que le projet est ‘‘rétrograde, démagogique et monarchique’‘.
Vignikpo Akpéné
