Ces syndicalistes s'élevaient contre la tenue de la Coupe du Monde 2022 au Qatar qu'ils accusent de ne pas respecter les conditions de travail.
La Confédération syndicale internationale et le Mauritius Trade Union Congress (MTUC) demandent aux dirigeants de la FIFA d'attribuer le Mondial 2022 à un autre pays.
"Le Qatar est en chantier pour accueillir la Coupe du Monde de la FIFA en 2022. Mais, le développement se fait grâce au labeur des étrangers d'Afrique, d'Asie et de Maurice qui sont exploités à l'extrême", soutient le MTUC.
L'instance syndicale attire l'attention sur l'exploitation d' étrangers "dans des conditions des plus inhumaines" et invite les autorités à protester contre le choix de ce pays.
Les manifestants ont été conduits dans les quartiers généraux de la police à Port-Louis pour leur interrogatoire.
Ils ont fait valoir leur droit au silence. L'un des syndicalistes belges, Philippe Goussenbourger déplore l'attitude de la police. "C'est scandaleux. Nous respectons la loi. C'est une arrestation illégale", a-t-il dit.
Les douze syndicalistes ont été relâchés dans l'après-midi après cinq heures d'interrogatoire. Aucune charge n'a été retenue contre eux. Les deux Belges quittent le pays dans la soirée.
Le 63e congrès annuel de la FIFA s'est ouvert jeudi en présence du président de la FIFA, Sepp Blatter, du Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam, et de plusieurs personnalités du pays et des délégués des 208 pays membres. Les travaux en session plénière ont débuté vendredi.
