Le stage, qui a duré une semaine, a porté sur "la fraude documentaire et profilage" à l'aéroport international Maya-Maya de Brazzaville. Il était destiné au renforcement des capacités des différents services de l'Etat concernés en matière de fraude documentaire, à savoir la police, l'immigration, la douane, la gendarmerie, l'aviation civile.
A l'issue de ce stage, les stagiaires ont reçu du matériel de détection de fraude documentaire devant faciliter leurs tâches au quotidien.
Le programme ASACA, mis en oeuvre depuis 2011, est financé à hauteur d'un million d'euros, sur le Fonds de solidarité prioritaire (FSP) du ministère français des Affaires étrangères. Il a été développé pendant trois ans dans 22 aéroports de 20 pays d'Afrique.
"Pratiquement, le projet prévoyait de former les agents de 22 aéroports de 20 pays africains, incluant Madagascar et les Comores, à toutes les mallettes pédagogiques de l'Organisation internationale de l'aviation civile (OACI) auxquelles ont été ajoutées les mallettes de négociation d'otage, d'imagerie radioscopique et de fraude documentaire (..) C'est plus de 220 agents qui ont bénéficié de formation pour un total de 1156 jours/ formation", a précisé à la clôture du stage l'attaché de sécurité intérieure de l'ambassade de France au Congo, le commissaire de police Michel Cassagne.
Le programme ASACA a par ailleurs inclu un volet transfert de compétence dans l'ensemble de ses stages, en formant dans tous les pays concernés, des instructeurs, des inspecteurs et des auditeurs nationaux.
