Invité par l'une des télévisions privées tunisiennes, M. Marzouki a confié que sa candidature à la présidentielle dépendra du développement de la situation politique et de l'intérêt supérieur du pays.
Admettant que sa fonction actuelle de président de la République ne lui donnera pas faveur vis-à-vis de ses concurrents, le chef d'Etat tunisien a assuré qu'"aucun vice juridique ou moral l'empêche de se présenter à la présidentielle", a-t-il dit.
Des négociations politiques sont en cours depuis plus de deux semaines en Tunisie dans le cadre du dialogue national pour discuter des dates des prochaines élections générales en Tunisie (législatives et présidentielle).
Sous le parrainage de quatre partenaires sociaux les plus influents (centrales syndicale et patronale, Ligue des droits de l'Homme et Ordre des avocats), les partis politiques sont convenus de disjoindre les deux scrutins. Reste à trancher de leur ordre de priorité.
Après deux réunions, cette question reste encore dans l'impasse, avait annoncé samedi dernier le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du Travail (centrale syndicale) Houcine Abassi.
Mercredi, une troisième séance aura lieu afin de résoudre définitivement ce désaccord et prendre une décision finale sur les élections. Sinon, et d'après nos sources, l'Assemblée constituante aura un mot à dire avant de soumettre ce dossier à l'instance électorale qui se prononcera là-dessus.