Ceeac/Cedeao : Validation des mécanismes conjoints pour la sûreté et la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée

Afriquinfos Editeur
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Il s'agit notamment du projet de mémorandum d'entente entre la Cedeao et la Ceeac à l'appui de la sécurité maritime régionale dans la région maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre et du projet d'un Accord multilatéral relatif à la coopération visant à éradiquer les activités illicites dans la région maritime de l'Afrique de l'Ouest et Centrale.

"Le mémorandum d'entente permettra d'établir en étroite collaboration avec l'Union Africaine (UA), un cadre de coopération dans le domaine maritime entre les deux communautés en vue d'éradiquer les activités maritimes illicites, y compris la piraterie et les vols à main armée commis en mer", a expliqué le Lieutenant Colonel Abdourahmane Dieng, représentant de la Cedeao.

S'agissant du projet d'accord multilatéral relatif à la coopération visant à éradiquer les activités illicites dans la région maritime de l'Afrique de l'Ouest et Centrale, l'expert de la Cedeao estime que ce projet permettra de promouvoir la coopération entre les deux communautés aux fins de leur permettre d'éradiquer et de combattre plus efficacement la piraterie, et les vols à main armée commis en mer.

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"Ces deux instruments validés à Cotonou seront soumis aux communautés pour adoption en vue de promouvoir une plus grande coopération entre la Cedeao et la Ceeac et leurs Etats membres, et améliorer ainsi leur efficacité à lutter contre la piraterie et les vols à main armée commis en mer, d'une façon conforme aux principes de l'égalité souveraine et de l'intégrité territoriale des Etats, y compris la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autres Etats, et dans le plein respect de la liberté de navigation", a-t-il expliqué.

Il a aussi souligné que, en effet, le Golfe de Guinée, ce vaste espace maritime est l'objet depuis quelques années déjà d'une recrudescence d'actes illicites, notamment la piraterie.

"Le Golfe de Guinée a enregistré en 2011, 53 actes de piraterie et une douzaine déjà en 2012, dans le seul secteur d'Afrique de l'Ouest, alors même que nous ne sommes qu'au premier quart de l'année", a-t-il déploré.