« Nous devons développer des stratégies pour arrêter ensemble les mesures appropriées à la sauvegarde de la paix et de la sécurité dans nos pays respectifs. Notre communauté, si grande si large, est une composante essentielle sur laquelle l’Afrique et le monde doivent pouvoir compter », a indiqué le chef de l’Etat tchadien qui préside la CEEAC.
Il a exhorté les dix pays membres de la CEEAC à oeuvrer avec détermination pour que la région soit un havre de paix, un ilot de sécurité, une réalité vivante et un vecteur efficace d’impulsion économique de l’ensemble des pays.
« Notre communauté, en dépit des obstacles de tous ordres auxquels elle est confrontée, poursuit son chemin vers la réalisation des objectifs que nous lui avons assignés. Certes le chemin à parcourir reste long, mais forte de la volonté des Etats d’aller de l’avant et des efforts déjà consentis pour sa réalisation, la CEEAC atteindra à coup sûr ces objectifs », a-t-il affirmé.
Créée par un traité signé en octobre 1983 à Libreville (Gabon) mais entré en vigueur au mois de décembre 1984, la CEEAC regroupe dix Etats membres: Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RD Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé & Principe et Tchad.