La CEDEAO représente 90% du marché extérieur des entreprises togolais

Afriquinfos Editeur
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« Aujourd'hui, plus de 90% des marchés extérieurs visés par les entreprises industrielles togolaises aussi bien de la Zone franche que du territoire douanier, sont des marchés de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) », a déclaré le ministre.

Il précise que les entreprises togolaises du territoire douanier ont exporté respectivement 55 et 59 milliards de francs Cfa, entre 2010 et 2011, vers les marchés de la CEDEAO, soit une augmentation de 7%.

« Quant aux entreprises de la Zone franche, leur volume d'exportation vers ce marché est passé de 148 milliards de francs Cfa en 2010 à 193 milliards en 2011 soit un accroissement de 30% », a ajouté le ministre François Galley.

Cette Zone franche occupe environ 11.116 mains-d'oeuvres togolaises et « généré plus de 27,8 milliards de francs cfa en taxe et impôt et une masse salariale des nationaux de plus 66,4 milliards depuis sa création ».

Les exportations industrielles du Togo vers les autres pays de la CEDEAO « ne cessent d'accroître d'année en année », a souligné le ministre.

Cela est soutenu par l'adoption, en 2001 et 2003 au sein de la CEDEAO, des protocoles qui ont institué la libéralisation des échanges des produits originaires de cette Communauté.

Ces dispositions ont su « insuffler une véritable impulsion aux échanges intra africain », a expliqué le ministre François Galley, à l'occasion de la célébration de l'édition 2012 de la journée de l'Industrialisation de l'Afrique placée sous le thème « Accélérer l'industrialisation pour stimuler le commerce intra- africain ».

Dans sa démarche de relance économique, le Togo s'est doté d'un code des investissements et a revisité le statut la Zone franche d'exportation pour la rendre plus compétitive en Afrique de l'ouest où presque chaque pays crée sa zone franche.

Selon le ministre Gallay, la vision du Togo dans les 20 prochaines années est d'accompagner le secteur privé industriel à développer des « industries intégrées ».

Cette vision se traduira par la transformation des « richesses agricoles et minières nationales, gage d'un développement durable et de création d'emploi pour les jeunes afin d'améliorer significativement » le niveau de vie de la population, a souligné le ministre François Galley.