En 2012, le tunisien Jabeur Mejri avait publié sur sa page Facebook des textes et illustrations athéistes caricaturant le Prophète Mohammed qui n’avaient pas plu à tout le monde.
Le jeune tunisien avait été condamné à 7 ans et demi de prison le 23 juin 2012. Dès lors, sa seule chance d’être libéré résidait dans la grâce que pouvait lui accorder le président, Moncef Marzouki. Il avait d’ailleurs fait une demande en ce sens en août 2013 espérant que comme pour d’autres condamnés, le président lui rendrait sa liberté. Ses défenseurs espéraient un geste à l'occasion de l'Aïd mais rien n'avait été fait (voir article).
Un comité de soutien au jeune homme et à son ami Ghazi Beji, également condamné pour « diffusion d’un travail écrit visant à perturber l’ordre public » et « outrage aux valeurs sacrées à travers des actions ou des mots »avait été créé dans le but d’apporter un soutien moral aux deux hommes et de les libérer de toute poursuite judiciaire.
On apprend aujourd’hui que le président tunisien a gracié Jabeur Mejri mais que celui-ci n’est pas encore libéré du fait d’une autre affaire plus ancienne dans laquelle il était impliqué.
Afriquinfos
